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    Les ténèbres du soir sont l’obscure muraille
    Que chaque nuit élève entre la vie et nous,
    Derrière qui, fugace et sinistrement doux,
    L’invisible se meut comme un spectre, et nous raille.

    L’homme se trouble alors et n’ose pas savoir
    Si cette Sœur muette a nos pas attachée,
    Et que nous appelons notre ombre, s’est cachée
    Pour nous laisser plus...