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    Combien de fois, ô Lune, en ces paisibles heures
    Où l’ombre de la nuit s’épand sur nos demeures,
    Quand ton globe d’argent montait à l’horizon,
    J’ai promené mon rêve à travers le gazon
    Où tes rayons lactés glissaient avec mollesse !
    Des saules éplorés éclairant la tristesse,
    Tu dormais à mes pieds sur la mousse et les fleurs,
    Et, du dôme des...