• The quarry whence thy form majestic sprung
        Has peopled earth with grace,
    Heroes and gods that elder bards have sung,
        A bright and peerless race;
    But from its sleeping veins ne’er rose before
        A shape of loftier name
    Than his, who Glory’s wreath with meekness wore,
        The noblest son of Fame.
    Sheathed is the sword that...

  • Mark me how still I am!—The sound of feet
    Unnumbered echoing through this vaulted hall,
    Or voices harsh, on me unheeded fall,
    Placed high in my memorial niche and seat,
    In cold and marble meditation meet
    Among proud tombs and pomp funereal
    Of rich sarcophagi and sculptured wall,—
    In death’s elaborate elect retreat.
    I was a Prince...

  • Anonymous translation from the French
    THE WORK is done! the spent flame burns no more,
      The furnace fires smoke and die,
    The iron flood boils over. Ope the door,
      And let the haughty one pass by!
    Roar, mighty river, rush upon your course,
      A bound,—and, from your dwelling past,
    Dash forward, like a torrent from its source,
      A...

  • Les seins du marbre, mes fruits lourds
    Arrondis par le lourd soleil,
    S'ils rougissent, tout est perdu,
    Je les nomme pommes d'amour.

    C'est, entier, un verger marin,
    À elle seule que Vénus ;
    Verger par lui-même trahi !
    Car Vénus, pendant son sommeil,

    Nous livre ses secrets, ses fruits.
    (Installé le moineau, corail
    Sur ta...

  • Parmi les marbres qu'on renomme
    Sous le ciel d'Athène ou de Rome,
    Je prends le plus pur, le plus blanc,
    Je le taille et puis je l'étale
    Dans ta pose d'Horizontale
    Soulevée... un peu... sur le flanc...

    Voici la tête qui se dresse,
    Qu'une ample chevelure presse,
    Le cou blanc, dont le pur contour
    Rappelle à l'oeil qui le contemple
    ...

  • Quand l'empire romain tomba désespéré,
    - Car, ô Rome, l'abîme où Carthage a sombré
    Attendait que tu la suivisses ! -
    Quand, n'ayant rien en lui de grand qu'il n'eût brisé,
    Ce monde agonisa, triste, ayant épuisé
    Tous les Césars et tous les vices ;

    Quand il expira, vide et riche comme Tyr ;
    Tas d'esclaves ayant pour gloire de sentir
    Le pied du maître...

  • On le croyait fondateur de la ville,
    Venu de pays clairs et lointains,
    Avec sa crosse entre les mains,
    Et, sur son corps, une bure servile.

    Pour se faire écouter il parlait par miracles,
    En des clairières d'or, le soir, dans les forêts,
    Où Loge et Thor carraient leurs symboles épais
    Et tonnaient leurs oracles.

    Il était la tristesse et la...

  • Prenant pour guide clair l'astre qu'était son âme,
    A travers des pays d'ouragans et de flammes,
    Il s'en était allé si loin vers l'inconnu
    Que son siècle vieux et chenu,
    Toussant la peur, au vent trop fort de sa pensée,
    L'avait férocement enseveli sous la risée.

    Il en était ainsi, depuis des tas d'années
    Au long des temps échelonnées,
    Quand un matin...

  • Un bloc de marbre où son nom luit sur une plaque.

    Ventre riche, mâchoire ardente et menton lourd ;
    Haine et terreur murant son gros front lourd
    Et poing taillé pour fendre en deux toutes attaques.

    Le carrefour, solennisé de palais froids,
    D'où ses regards têtus et violents encore
    Scrutent quels feux d'éveil bougent dans telle aurore,
    Comme sa...

  • Au carrefour des abattoirs et des casernes,
    Il apparaît, foudroyant et vermeil,
    Le sabre en bel éclair dans le soleil.

    Masque d'airain, bicorne d'or ;
    Et l'horizon, là-bas, où le combat se tord,
    Devant ses yeux hallucinés de gloire !

    Un élan fou, un bond brutal
    Jette en avant son geste et son cheval
    Vers la victoire.

    Il est volant...