Au seuil noir de l’oubli, souterraine exilée,
Seule avec mon miroir familier, j’y revois
Le prestige lointain de ma vie écoulée ;
Nul écho dans le vent ne me redit ma voix.
Le rameur qui m’a pris l’obole du passage
Et qui jamais ne parle aux ombres qu’il conduit,
Me laissa ce miroir aimé de mon visage ;
Je ne suis pas entrée entière dans la...