Je me souviens, - dis, rêvé ce bal blanc ? Une, en robe rose et les joues en feu, M'a tout ce soir-là dévoré des yeux, Des yeux impérieux et puis dolents, (Je vous demande un peu !)
Car vrai, fort peu sur moi d'un en vedette, Ah ! pas plus ce soir-là d'...
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Quand reviendra l'automne, Cette saison si triste, Je vais m' la passer bonne, Au point de vue artiste.
Car le vent, je l' connais, Il est de mes amis ! Depuis que je suis né Il fait que j'en gémis...
Et je connais la neige, Autant que ma...
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A Madame ***
I
Ce livre errant qui va l'aile brisée, Et que le vent jette à votre croisée Comme un grêlon à tous les murs cogné,
Hélas ! il sort des tempêtes publiques. Le froid, la pluie, et mille éclairs obliques L'ont assailli, le...
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Vois ce fruit, chaque jour plus tiède et plus vermeil, Se gonfler doucement aux regards du soleil ! Sa sève, à chaque instant plus riche et plus féconde, L'emplit, on le dirait, de volupté profonde.
Sous les feux d'un soleil invisible et puissant, Notre coeur...
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Hier j'ai rencontré dans un sentier du bois Où j'aime de ma peine à rêver quelquefois, Trois satyres amis ; l'un une outre portait Et pourtant sautelait, le second secouait Un bâton d'olivier, contrefaisant Hercule. Sur les arbres dénus, car Automne leur chef ...
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Quand reviendra l'automne avec les feuilles mortes Qui couvriront l'étang du moulin ruiné, Quand le vent remplira le trou béant des portes Et l'inutile espace où la meule a tourné,
Je veux aller encor m'asseoir sur cette borne, Contre le mur tissé d'un vieux lierre...
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Le vent tourbillonnant, qui rabat les volets, Là-bas tord la forêt comme une chevelure. Des troncs entrechoqués monte un puissant murmure Pareil au bruit des mers, rouleuses de galets.
L'Automne qui descend les collines voilées Fait, sous ses pas profonds,...
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L'ANGÉLUS sonnait, et l'enfant sur sa couche de douleur souffrait d'atroces maux ; il avait à peine quinze ans, et les froids autans contribuaient beaucoup à empirer son mal.
Mais pourtant sa mère qui se lamentait au pied du lit, l'attristait encore plus profondément et...
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Comme la lande est riche aux heures empourprées, Quand les cadrans du ciel ont sonné les vesprées !
Quels longs effeuillements d'angélus par les chênes ! Quels suaves appels des chapelles prochaines !
Là-bas, groupes meuglants de grands boeufs aux yeux glauques...
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Sous le souffle étouffé des vents ensorceleurs J'entends sourdre sous bois les sanglots et les rêves : Car voici venir l'heure où dans des lueurs brèves Les feuilles des forêts entonnent, choeur en pleurs, L'automnal requiem des soleils et des sèves.
Comme au...
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