I
C’est l’heure symphonique où, parmi les ramures,
Roulent du rossignol les tendres fioritures ;
L’heure voluptueuse où le cœur des amans,
Au seuil du rendez-vous, double ses battemens.
Des murmures du soir les merveilles suaves
D’un mol enivrement chargent les sens esclaves.
L’atmosphère est sans brume, et, dans ses profondeurs,
Des...