Quand tu vins à la vie, enfant débile et blême,
De tes maux à venir, hélas ! précoce emblème,
Ce doux lait dont chaque être en naissant est nourri,
A tes lèvres manqua, par les fièvres tari.
Que d’efforts et d’amour pour tromper la nature,
Pour te contraindre à vivre, ô frêle créature !
Pourquoi la Mort, brisant un fragile roseau,
Te faisant un...