• Ce toit tranquille, où marchent des colombes,
    Entre les pins palpite, entre les tombes ;
    Midi le juste y compose de feux
    La mer, la mer, toujours recommencée
    Ô récompense après une pensée
    Qu’un long regard sur le calme des dieux !

    Quel pur travail de fins éclairs consume
    Maint diamant d’imperceptible écume,
    Et quelle paix...

  •  
    I

    C'était un pâle soir d'automne ;
    Sur la vague qu'elle talonne,
    Comme un coursier,
    Une barque, svelte et légère,
    Glissait, suivant l'étoile chère
    Au nautonnier.

    A la nef, d'une voix plaintive,
    Deux femmes, pleurant sur la rive,
    Dirent adieu ;
    Quittant la plage solitaire,
    Elles vinrent à leur chaumière
    En priant...

  • Que Parténice est belle, encor qu'elle soit noire !
    C'est le plus digne objet où s'adressent nos voeux ;
    A l'ébène éclatant qui luit en ses cheveux,
    L'or, et l'ambre ont cédé l'honneur de la victoire.

    Quelle si blanche main, ou d'albâtre ou d'ivoire ,
    De ses liens si noirs peut défaire les noeuds ?
    Quelle clarté de teint brille de tant de feux
    Que les...

  • Pendant que le marin, qui calcule et qui doute
    Demande son chemin aux constellations ;
    Pendant que le berger, l'oeil plein de visions,
    Cherche au milieu des bois son étoile et sa route ;
    Pendant que l'astronome, inondé de rayons,

    Pèse un globe à travers des millions de lieues,
    Moi, je cherche autre chose en ce ciel vaste et pur.
    Mais que ce...