Um uns her der Waldnacht heilig Rauschen
Und der Büsche abendlich Gebet,
Seh' ich dich so lieblich bange lauschen
Wenn der West durch dürre Blätter weht.

Und ich bitte...

Ta guenille nocture étalant par ses trous
Les rousseurs de tes poils et de ta peau, je l’aime
Vieux spectre, et c’est pourquoi je te jette vingt sous.

Ton front servile et bas n’a pas la fierté blême :
Tu comprends que le pauvre est le frère du chien
Et ne vas pas...

 
Un soir, j’étais debout, auprès d’une fenêtre...
Contre la vitre en feu j’avais mon front songeur,
Et je voyais, là-bas, lentement disparaître
Un soleil embrumé qui mourait sans splendeur !
C’était un vieux soleil des derniers soirs d’automne,
Globe d’un...

Ô sainte horreur du mal ! Devoir funèbre ! Ô haine !
Quand Virgile suspend la chèvre au blanc troëne ;
Quand Lucrèce revêt de feuilles l'homme nu ;
Quand Ennius compare au satyre cornu
Le bouc passant sa tête à travers la broussaille
Qui fait qu'Europe au bain se...

Poet: Victor Hugo

Soit. Mais quoi que ce soit qui ressemble à la haine
N’est pas le dénouement, et l’aurore est certaine ;
C’est au bonheur que doit, quoi qu’on fasse, aboutir
L’effort humain, ce sombre et souriant martyr ;
La vie aux yeux sereins sort toujours de la tombe ;
Tout...

Poet: Victor Hugo

La Haine est le tonneau des pâles Danaïdes ;
La Vengeance éperdue aux bras rouges et forts
A beau précipiter dans ses ténèbres vides
De grands seaux pleins du sang et des larmes des morts,

Le Démon fait des trous secrets à ces abîmes,
Par où fuiraient mille ans de...

A Mademoiselle Louise Read.

Un soir, j'étais debout, auprès d'une fenêtre...
Contre la vitre en feu j'avais mon front songeur,
Et je voyais, là-bas, lentement disparaître
Un soleil embrumé qui mourait sans splendeur !
C'était un vieux soleil des derniers soirs d...

Ha ! que je porte et de haine et d'envie
Au médecin qui vient soir et matin
Sans nul propos tâtonner le tétin,
Le sein, le ventre et les flancs de m'amie !

Las ! il n'est pas si soigneux de sa vie
Comme elle pense, il est méchant et fin :
Cent fois le jour ne...