I

Que t’importe d’entrer dans la terre promise,
Si tu vois sur ses tours nos drapeau triomphants ;
Si du haut de l’Horeb tu peux, arec Moïse,
Montrer d’un doigt certain la route à nos enfants ;

Si tu sais, dans ta foi, qu’une vertu se fonde,
Que ton...

 
Chaque peuple, à son tour, ceindra le diadème.

Parmi les monuments élevés par nos pères,
Parmi les temples saints, les palais séculaires,
Les gigantesques tours au belliqueux beffroi,
Mon œil, noble Statue, en remontant l’histoire ,
Cherche...

L’amour de la Patrie est le premier amour
Et le dernier amour après l’amour de Dieu,
C’est un feu qui s’allume alors que luit le jour
Où notre regard luit comme un céleste feu,

C’est le jour baptismal aux paupières divines
De l’enfant, la rumeur de l’aurore aux...

 
« Qui n’a tourné les yeux, dans ces momens où la patrie
» fatigue, vers la république de Washington ? Qui ne s’est
» assis, dans la pensée, à l’ombre des forêts et des lois de
» l’Amérique ?»
(L’abbé Henri LACORDAIRE.)

« J’irai errant dans...

Nommez votre pays de ce nom : la patrie !
Après celui de Dieu, c’est le nom du devoir.
Prononcez-le toujours avec idolâtrie,
Ce nom qui vous oblige au combat, à l’espoir.

Si quelqu’un, se disant le citoyen du monde,
...

Comme un fils qui n’a vu s’écouler qu’un petit nombre de
printemps, s’il veut fêter son père, vieillard à la chevelure argentée,
et tout entouré des bonnes actions de sa vie, s’apprête à lui
exprimer combien il l’aime avec un langage de feu ;

Il se lève...

 
Ces Juifs criaient vers Dieu dans l'Ile de l'exil.
Car, pareil au boucher sanglant jusqu'au nombril
Qui s'assied n'ayant pu saigner toutes les bêtes,
L'affreux Titus, campé sur des monceaux de têtes,
N'acheva point le reste éperdu des Hébreux ;
Et les uns...

 
Viens, ne marche pas seul dans un jaloux sentier,
Mais suis les grands chemins que l’humanité foule ;
Les hommes ne sont forts, bons et justes, qu’enfouie
Ils s’achèvent ensemble, aucun d’eux n’est entier.

Malgré toi tous les morts t’ont fait leur héritier ;...

Vous ne reverrez plus les monts, les bois, la terre,
Beaux yeux de mes soldats qui n’aviez que vingt ans
Et qui êtes tombés, en ce dernier printemps,
Où plus que jamais douce apparut la lumière.

On n’osait plus songer au réveil des champs d’or
Que l’aube revêtait...

 
Dieu protège la Belgique !

Salut, jours solennels, salut, grande semaine
Que, sous un chaud soleil, septembre nous ramène,
Le front ceint de lauriers entrelacés de fleurs,
Plus doux que dans ces temps, chers à notre courage,
Où, sur leur robe...