• À Madame Eugénie Doche.

    C’est l’aurore et c’est l’avril,
    Lui dit-il,
    Viens, la rosée étincelle.
    – Le vallon est embaumé :
    Viens, c’est mai
    Et c’est l’aube, lui dit-elle

    Et dans le bois abritant
    Un étang,
    Où les chevreuils viennent boire,
    Ils sont allés, les heureux
    Amoureux,
    ...

  •  

    Hélas ! pourquoi si tard t’ai-je donc rencontrée,
    Rose de mon automne, ô mignonne adorée ?
    Pourquoi, pourquoi si tard ?... Je songe bien souvent
    Que jadis, moi, jeune homme, et toi, petite enfant,
    Nous étions des voisins, et que, sans nous connaître,
    Moi, mûr trop tôt, et toi, venant presque de naître,
    Nous habitions tous deux dans ce coin de Paris...