Elle n’a pas perdu de son cœur un pistil,
Ni du frêle tissu de sa corolle un fil ;
La page ondule encore où sécha la rosée
De son dernier matin, mêlée à d’autres pleurs ;
La mort en la cueillant l’a seulement baisée,
Et, soigneuse, n’a fait qu’éteindre ses couleurs...
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Toi qui m’entends parler sans frayeur de la mort, |
Le dimanche, au Borgo, les femmes & les filles, |
Je n’aime pas les maisons neuves, Les lézardes de leur vieux plâtre |
Saturne, Jupiter, Vénus, n’ont plus de prêtres. |
Puis joyeux, rajustant ses printaniers atours, |
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Le vase où meurt cette verveine Mais la légère... |
Les jeunes filles
Amis, amis, nous voilà grandes ; |
Le... |