1.
Ich bleibe bey der Liebe/
Wie Wasser in dem Siebe/
Die mich zu lieben meint/
Die liebet Freund und Feind.
...

C’était l’heure où l’oiseau, sous les vertes feuillées
Repose, où tout s’endort, les dieux et les héros.
Du tranquille sommeil les ailes déployées
          Pâlissaient l’astre de Claros.

Sur la rive incliné, le vaisseau de Minerve
Ne lavait plus sa proue au sein...

Cétait l’heure où l’oiseau, sous les vertes feuillées
Repose, où tout s’endort, les hommes et les Dieux.
Du tranquille sommeil les ailes déployées...

Si l'on me dédaigne, je laisse
La cruelle avec son dédain,
Sans que j'attende au lendemain
De faire nouvelle maîtresse ;
C'est erreur de se consumer
À se faire par force aimer.

Le plus souvent ces tant discrètes
Qui vont nos amours méprisant
...

C'était l'heure où l'oiseau, sous les vertes feuillées,
Repose, où tout s'endort, les hommes et les Dieux.
Du tranquille Sommeil les ailes déployées
Pâlissaient le ciel radieux.

Sur les algues du bord, liée au câble rude,
Argô ne lavait plus sa proue aux flots...

Au chevalier de Pange.


Le navire éloquent, fils des bois du Pénée,
Qui portait à Colchos la Grèce fortunée,
Craignant près de l'Euxin les menaces du Nord,
S'arrête, et se confie au doux calme d'un port.
Aux regards des héros le rivage est tranquille ;...