• J’aimais ses cheveux noirs comme des fils de jais
    Et toujours parfumés d’une exquise pommade,
    Et dans ces lacs d’ébène où parfois je plongeais
    S’assoupissait toujours ma luxure nomade.

    Une âme, un souffle, un cœur, vivaient dans ces cheveux,
    Puisqu’ils étaient songeurs, animés et sensibles.
    Moi, le voyant, j’ai lu de bizarres aveux
    Dans le miroitement...

  • Par ma lèvre et mes doigts ardemment désirés,
    O tout petits cheveux échappés et rebelles
    Ébauchant sur son front des boucles naturelles
    Qu’au flexible persil un Grec eût comparés !

    Debout à son miroir, de sa main si légère
    Elle prenait plaisir à vous friser encor,
    Et moi je contemplais le riche et noir trésor,
    Cheveux dont les parfums sont perdus pour...