Sous un souflle apaisé quand rit la mer sereine,
Tout mon cœur s’enhardit, et pour l’humide plaine
La terre est oubliée : ô mer, je viens à toi !
Mais qu’un grand vent s’élève et réveille l’effroi,
Que l’écume du flot blanchisse et fasse rage,
Tout mon amour alors se reprend au rivage ;
Je ne veux que les bois, et l’ombre et les gazons :
Le pin, par...
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Et voile à nul souffle bercée,
S'enguidonne d'un beau ciel d'or
Le dimanche très en décor
Pour les femmes de mes pensées :
Et les femmes ont dépensé
Leur coeur tout devant les fenêtres
Et creusent, d'amour enlisées,
Jusqu'au pleur ce ciel des fenêtres.
Vierges d'attente et de martyre,
Au gril vert des persiennes lasses,
Dans...