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    Le ciel ayant figé ses grands nuages roses,
    Émeraudés, lilas, cuivreux et violets,
    L’étang clair, miroitant dans la douceur des choses,
    Renvoya leur image avec tous ses reflets.

    Dans l’onde, sous le souffle errant des vents follets,
    Gardant leur infini, leurs airs d’apothéoses,
    Leur éclat, leur magique et leur lointain complets,
    Ils dormaient...

  • C'est le désert lugubre après l'âpre savane,
    Le ciel de feu, le sable épais, l'air étouffant.
    D'une terreur étrange à peine on se défend.
    Seul, en ces lieux maudits, l'Arabe se pavane.

    Là des sources sans eaux, un palmier qui se fane ;
    Là des crânes ouverts par un cheik triomphant.
    Mais voici que le ciel à l'horizon se fend,
    Et des frissons d'...