De fraîcheur, de jeunesse et de rosée humide,
Tu penches vers le sol ta tête humble et timide,
O ma fleur triste et chère ! Hélas ! si jeune encor,
Quel ennui s’est glissé dans ton calice d’or,
Et, comme un ver caché sous la blonde étamine,
Fait languir et pencher ta corolle divine ?
L’abeille qui, glanant son trésor de liqueur,
Boit le miel de...