Je vais m’asseoir, l’été, devant les plaines vertes,
Solitaire, immobile, enchanté de soleil ;
Ma mémoire dans l’air par d’insensibles pertes
Se vide ; et, comme un sphinx aux prunelles ouvertes,
Je dors étrangement, et voici mon sommeil :
Ma poitrine s’arrête et plus rien n’y remue ;
La volonté me fuit et je n’ai plus de voix ;
Il entre dans...