Selon le rhythme lent de vers scandant ses pas,
Le Riçhi matinal traverse la pelouse.
Vers le sein d’Yamî, ta sœur et ton épouse,
Remonte, fils des Eaux ! le courant du trépas.
Pareil au faon mort-né d’une triste...
Selon le rhythme lent de vers scandant ses pas,
Le Riçhi matinal traverse la pelouse.
Vers le sein d’Yamî, ta sœur et ton épouse,
Remonte, fils des Eaux ! le courant du trépas.
Pareil au faon mort-né d’une triste...
Vent, flèche, oiseau, tu passes
A travers les espaces
Où le jour s’alluma,
Brillant Kâma !
L’ombre diminuée
Voit flotter la nuée
De tes parfums ravis
Aux madhavîs.
Ton...
Ta colère triomphe, ô Kâla ! nul refuge.
Bleue encor des poisons de l’océan lacté,
Ta sombre gorge avait amassé le déluge.
Telle qu’un grand ravin par Marût habité,
Ta narine profonde a soufflé la tourmente
Sur l’incendie issu de ton œil irrité.
Où sont les vastes cieux et la terre charmante ?
Hélas ! toute la vie et toute la beauté
Gisent sous...
C’est une chambre où tout languit et s’effémine ;
L’or blême et chaud du soir, qu’émousse la persienne,
D’un ton de vieil ivoire ou de guipure ancienne
Apaise l’éclat dur d’un blanc tapis d’hermine.
Plein de la voix mêlée autrefois à la sienne,
Et triste, un clavecin d’ébène que domine
Une coupe où se meurt, tendre, une balsamine,
Pleure les doigts...
Çûrya fait resplendir et fumer les rivages.
Avec les jeunes paons et les chèvres sauvages,
Se joue au bord de l’eau Kriçhna, l’enfant divin.
Là-bas, roulant son ombre aux pentes du ravin,
Dans une brume vague où l’aspect se déforme,
L’escarpement confus d’une montagne énorme
Porte le Bhandîra qui semble une forêt ;
Et le mont si hautain se dresse qu’...