Dans un cocktail couleur tango
je buvais les yeux de ma belle :
l’un est vert l’autre mirabelle,
je buvais les yeux de Margot.
Margot mon rêve, au pas d’un tango,
a piétiné l’image frêle,
ses yeux aux couleurs rebelles
troublés par mon chalumeau.
Le divin cocktail de mes larmes,
par un beau soir à Monaco,
Ô fées...
Grande bête dorée, Amour couleur de femme
Les bras ouverts, debout au milieu du chemin
Que faites-vous de moi dans cette blanche flamme ?
Soutiendrais-je longtemps son éclat inhumain ?
Laissez donc ma sagesse étendre un peu ses ailes,
Passer ce bel oiseau sur mes livres déserts ;
Laissez aller mon chant à des amis fidèles
Et battre ce coeur dur...
Sur l'océan couleur de fer
Pleurait un choeur immense
Et ces longs cris dont la démence
Semble percer l'enfer.
Et pais la mort, et le silence
Montant comme un mur noir.
? Parfois au loin se laissait voir
Un feu qui se balance.