À M. Philippe Pelletier.
Derrière le coteau le soleil a sombré,
Marquant l’horizon bleu d’un long sillage rose,
Et le vieux laboureur, revenu de son pré,
S’est assis, seul, devant sa porte, et s’y repose.
Il s’y repose, en paix, tourné vers...
Derrière le coteau le soleil a sombré, Il s’y repose, en paix, tourné vers... |
Si l’on parle de moi, l’on mentira sans doute. Certes, on doit trouver plus loin des cieux meilleurs,... |
Tes lèvres ont gardé le pli de la parole... |
Le soleil disparaît dans son rouge brasier, Les bruits, les pas, les voix s’éteignent. C’est la nuit. |
N’étant plus qu’un brouillard vermeil, Sentir l’universel émoi, |
Tu marchais tout en noir, avec un voile bleu. Tu courais sans m’attendre au milieu des taillis. |
Aux bords retentissants des plages écumeuses À l'heure où le soleil, ainsi qu'un roi cruel |
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Chancelants & courbés sous le poids des années, |
Le disque glorieux tombant dans les flots roux La vague, avec un son mélancolique et doux, |