Ainsi ces deux époux, seuls, possesseurs d’un monde,
Suivaient jour après jour leur route vagabonde,
Avaient devant leurs pas l’univers tout entier,
Et, sans but que l’amour, s’y traçaient leur sentier.
Ils semblaient seulement dans leur marche pressée
De leurs premiers tyrans vouloir fuir la pensée,
Et, cherchant par instinct les plus tièdes climats...