• La chair est triste, hélas ! et j’ai lu tous les livres.
    Fuir ! là-bas fuir ! Je sens que des oiseaux sont ivres
    D’être parmi l’écume inconnue et les cieux !
    Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux
    Ne retiendra ce cœur qui dans la mer se trempe
    Ô nuits ! ni la clarté déserte de ma lampe
    Sur le vide papier que la blancheur défend
    Et ni la jeune...

  • La chair est triste, hélas ! et j’ai lu tous les livres.
    Fuir ! là-bas fuir ! Je sens que des oiseaux sont ivres
    D’être parmi l’écume inconnue et les cieux !
    Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux,
    Ne retiendra ce cœur qui dans la mer se trempe,
    Ô Nuits ! ni la clarté déserte de ma lampe
    Sur le vide papier que la blancheur défend,
    Et ni la...

  • Échos, souffles, concerts de l'onde et du feuillage !
    Que seraient vos accents, vos bruits, vos mille sons,
    Si le poète ému, traduisant ce langage,
    N'exprimait en ses vers l'âme de vos chansons ?...

    G. M.

    I

    Je suis, je suis la folle brise,
    Le soupir de l'aube ou du soir ;...

  • La chair est triste, hélas ! et j’ai lu tous les livres.
    Fuir ! là-bas fuir ! Je sens que des oiseaux sont ivres
    D’être parmi l’écume inconnue et les cieux !
    Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux,
    Ne retiendra ce cœur qui dans la mer se trempe,
    O nuits ! ni la clarté déserte de ma lampe
    Sur le vide papier que la blancheur défend,
    Et ni la...

  •  

    NOUS irons au soleil respirer le printemps
    Qui descend du ciel pur en rayons éclatants.
    L’air est déjà chargé de tiédeur vaporeuse,
    Flottante et douce comme une fumée heureuse.
    Tout le long des sentiers où la neige a fondu
    Et par petits ruisseaux d’argent clair descendu,
    Sous le rayonnement royal du jour superbe,
    Nous chercherons, joyeux et...

  • La chair est triste, hélas ! et j’ai lu tous les livres.
    Fuir ! là-bas fuir ! Je sens que des oiseaux sont ivres
    D’être parmi l’écume inconnue et les cieux !
    Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux !
    Ne retiendra ce cœur qui dans la mer se trempe
    Ô nuits ! ni la clarté déserte de ma lampe
    Sur le vide papier que la blancheur défend
    Et ni la...

  • La chair est triste, hélas ! et j'ai lu tous les livres.
    Fuir ! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres
    D'être parmi l'écume inconnue et les cieux !
    Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux
    Ne retiendra ce coeur qui dans la mer se trempe
    Ô nuits ! ni la clarté déserte de ma lampe
    Sur le vide papier que la blancheur défend
    Et ni la jeune femme...

  • L'hiver a défleuri la lande et le courtil.
    Tout est mort. Sur la roche uniformément grise
    Où la lame sans fin de l'Atlantique brise,
    Le pétale fané pend au dernier pistil.

    Et pourtant je ne sais quel arome subtil
    Exhalé de la mer jusqu'à moi par la brise,
    D'un effluve si tiède emplit mon coeur qu'il grise ;
    Ce souffle étrangement parfumé, d'où vient-il...

  • La brise émeut les rameaux bruns,
    L'aube déjà blanchit le store ;
    Tout devient rose, c'est l'aurore !
    Le palais s'emplit de parfums.

    L'air du ciel mêle le ramage
    Des fontaines et des oiseaux ;
    Les fleurs de la terre et des eaux
    Offrent au printemps leur hommage...

    Ô feuilles des saules tremblants,
    Vous êtes de l'or fin ! Vous êtes
    ...