Schwer und dumpfig
          Eine Wetterwolke
Durch die grüne Ebne schwankt der Marsch.
     Zum wilden eisernen Würfelspiel
5 Strekt sich unabsehlich das Gefilde,
     Blicke kriechen niederwärts,
An die Rippen pocht das Männerherz,...

 
Le voilà qui chevauche à travers la forêt,
Vigilant, le cœur haut et la lance en arrêt ;
Il va dans l’inconnu des bois, des chemins sombres,
Fuyant tout ce qui luit, scrutant les lieux pleins d’ombres,
Devinant sous les fleurs la guêpe ou le poison,
...

Quel silence à présent sur ce morne terrain
Où la mêlée hier hurlait dans la fumée !
II ne reste plus rien de cette grande armée,
Que des affûts brisés et des fragments d’airain.

La bataille perdue importe au souverain,
Mais toujours l’amoureux chante à la bien-...

Mon père, ce héros au sourire si doux,
Suivi d’un seul housard qu’il aimait entre tous
Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille,
Parcourait à cheval, le soir d’une bataille,
Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit.
Il lui sembla dans l’ombre...

Poet: Victor Hugo

 
Ils ne sont plus, laissez en paix leur cendre :
Par d’injustes clameurs ces braves outragés
À se justifier n’ont pas voulu descendre ;
Mais un seul jour les a vengés :
Ils sont tous morts pour vous défendre.

Malheur à vous si vos yeux inhumains
N’ont...

 
À Ernest Christophe.

Les braves dorment bien dans cette immense plains.
Pas de saules pleureurs, pas de mornes cyprès...
Ce n’est qu’un terrain vague où vient la.marjolaine,
La bruyère et l’ajonc. — Mais là, cent ans après,
Filant à pas songeurs leur...

En icelle valée oyoit on grant sons
de tabours, trompes et naquerres.
MANDEVILLE.

Or ilz sont mortz, Diex ayt leurs ames.
Quant est des cors, ils sont pourryz.
Le Grand Testament de Villon.

De dars i ot grant lanceis...

C’est la huitième journée
De la bataille donnée
Aux bords du Guadalèté
Maures et chrétiens succombent,
Comme les cédrats qui tombent
Sous les flèches de l’été.

Sur le point qui les rassemble
Jamais tant d’hommes ensemble
N’ont combattu tant de...


...

À Léo Joubert.

Là-bas, vers l'horizon du frais pays herbeux
Où la rivière, lente et comme désoeuvrée,
Laisse boire à son gué de longs troupeaux de boeufs,
Une grande bataille autrefois fut livrée.

C'était, comme aujourd'hui, par un ciel de printemps.
...