Quelqu’un connaît-il ma cachette ?
C’est un lieu calme, où le ciel clair
En un jour de printemps rachète
Le mal qu’ont fait six mois d’hiver.
Il y coule des eaux charmantes ;
L’iris y naît dans les roseaux ;
Et le murmure des amantes
S’y mêle au babil...
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Jamais elle ne raille,
Étant un calme esprit ;
Mais toujours elle rit. -
Voici des brins de mousse avec des brins de paille ;
Fauvette des roseaux,
Fais ton nid sur les eaux.
Quand sous la clarté douce
Qui sort de tes beaux yeux,
On passe...
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J’aimais autrefois la forme païenne ;
Je m’étais créé, fou d’antiquité,
Un blanc idéal de marbre sculpté
D’hétaïre grecque ou milésienne.
Maintenant j’adore une Italienne,
Un type accompli de modernité,
Qui met des gilets, fume & prend du thé,
Et qu...
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J’aimais autrefois la forme païenne ;
Je m’étais créé, fou d’antiquité,
Un blanc idéal de marbre sculpté
D’hétaïre grecque ou milésienne.
Maintenant j’adore une Italienne,
Un type accompli de modernité,
Qui met des gilets, fume et prend du thé,...
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Tel j'étais autrefois et tel je suis encor.
Quand ma main imprudente a tari mon trésor,
Ou la nuit, accourant au sortir de la table,
Si Laure m'a fermé le seuil inexorable,
Je regagne mon toit. Là, lecteur studieux,
Content et sans désirs, je rends grâces...
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Rien qu’une heure, être encor triste comme autrefois,
D’une tristesse immense et douce par les bois,
Avec l’herbe et les fleurs, sous la pitié des branches,
Ou bien devant l’autel, par les calmes dimanches,
Quand, la tête appuyée au mur où sur fond bleu
Les...
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Quelqu'un connaît-il ma cachette ? C'est un lieu calme, où le ciel clair En un jour de printemps rachète Le mal qu'ont fait six mois d'hiver.
Il y coule des eaux charmantes ; L'iris y naît dans les roseaux ; Et le murmure des amantes S'y mêle au babil...
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Jamais elle ne raille, Étant un calme esprit ; Mais toujours elle rit. - Voici des brins de mousse avec des brins de paille ; Fauvette des roseaux, Fais ton nid sur les eaux.
Quand sous la clarté douce Qui sort de tes beaux yeux, On passe, on...
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Autrefois je tirais de mes flûtes légères Des fredons variés qui plaisaient aux bergères Et rendaient attentifs celui qui dans la mer Jette ses lourds filets et celui qui en l'air Dresse un piège invisible et ceux qui d'aiguillons Poussent parmi les champs les boeufs...
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Muse, qui autrefois chantas la verte Olive, Empenne tes deux flancs d'une plume nouvelle, Et te guidant au ciel avecques plus haute aile, Vole où est d'Apollon la belle plante vive.
Laisse, mon cher souci, la paternelle rive, Et portant dsormais une charge plus...
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