Ah ! je les reconnais, et mon coeur se réveille.
Ô sons ! ô douces voix chères à mon oreille !
Ô mes Muses, c'est vous ; vous mon premier amour,
Vous qui m'avez aimé dès que j'ai vu le jour.
Leurs bras, à mon berceau dérobant mon enfance,
Me portaient sous la grotte où Virgile eut naissance,
Où j'entendais le bois murmurer et frémir,
Où leurs yeux dans...
-
-
Puisque je reconnais que le ciel détermine
Que je languisse encor en la captivité,
Je me tiens bienheureux qu'une telle beauté
Me cause en la servant le bien ou la ruine,
Ainsi que j'aperçois que ma raison encline
A rendre à vos beaux yeux toute ma liberté.
Enfin il ne m'en chaut de me voir tourmenté,
Puisque d'un tel sujet mon mal prend origine....