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               An Augusta.[1]

                 (1782.)

    (Mit einer Composition von Hrn. Kapellmeister Schulze).

    Ich gieng unter Weiden am ländlichen See,
    Auf thauigem Teppich von duftendem...

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    I.
    Sinnesänderung
    Ich wollte dieses Leben
    Durch ein unendlich Streben
    Zur Ewigkeit erhöh'n.
    Ich fragte nicht nach drüben,
    Mein Hoffen und mein Lieben...

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    L’Augusta très-divine est la sœur de l’aurore.
    Elle est fraîche comme elle et comme elle se plaît,
    Dès l’heure où l’horizon frissonne et se colore,
    À fuir la chambre close où la nuit l’exilait.

    Par les couloirs de marbre où filtre un jour bleuâtre.
    Par l’escalier béant aux degrés smaragdins,
    Par les salles où l’eau pleure aux bassins d’albâtre,...

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    Bulbul enivre toute oreille
    De sons, de musique et de bruit ;
    Sa voix éclatante réveille
    Les échos charmés d’une nuit ;

    La douce et blanche tourterelle
    N’a qu’une note dans la voix :
    Mais cette note est éternelle,
    Et ne dort jamais sous les bois ;

    C’est un souffle qu’amour agite,
    Un soupir qui pleure en sortant ;
    C’est un...

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    L’Irlande t’a donnée à nous. Ta gloire est telle
    Qu’un double rayon brille à ton front : Astarté,
    Aussi belle que toi, ne savait qu’être belle ;
    Sapho qui t’égalait n’avait pas ta beauté.

    Tu chantes, comme vibre une forêt superbe
    Qu’agite la fureur des grands vents déchaînés ;
    Comme aux feux de midi la cigale dans l’herbe ;
    Comme sur un récif...

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    Il est beau de passer la stature commune ;
                     Mais c’est un grand danger :
    Le vulgaire déteste une gloire importune
                     Qu’il ne peut partager.

    Tant qu’on a cru pouvoir vous tenir en lisière
                     Dans un niveau moyen,
    On vous encourageait, souriant en arrière
                     Et vous disant : c’est bien...