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    Jeune homme sans mélancolie,
    Blond comme un soleil d’Italie,
    Garde bien ta belle folie.
     
    C’est la sagesse ! Aimer le vin,
    La beauté, le printemps divin,
    Cela suffit. Le reste est vain.
     
    Souris, même au destin sévère !
    Et quand revient la primevère,
    Jettes-en les fleurs dans ton verre.
     
    Au corps sous la tombe...

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    O patrie ! ô doux nom que l’exil fait comprendre !
    (C. DELAVIGNE.)

    Le rivage natal est un si doux lien !
    Pourquoi si tout ici surpasse notre envie
    De relais en relais tourmenter une vie ?
          Pourquoi changer quand on est bien ?
    (MÉRV.)

    Un jour tu reviendras, soucieux exilé,
    Par le soleil des mers encore tout hâlé,...

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    Musa pedestris.

    Dans les plis d’un coteau j’étais assis à terre,
    Le soleil inondant l’horizon solitaire,
    Une brise des bois jouant dans mes cheveux,
    Paix, lumière et chaleur, servi dans tous mes vœux ;
    Mon jeune chien, quêtant parmi les sillons fauves.
    Effeuillait à mes pieds les bleuets et les mauves,
    Faisant lever...

  • Jeune homme sans mélancolie,
    Blond comme un soleil d'Italie,
    Garde bien ta belle folie.

    C'est la sagesse ! Aimer le vin,
    La beauté, le printemps divin,
    Cela suffit. Le reste est vain.

    Souris, même au destin sévère :
    Et, quand revient la primevère,
    Jettes-en les fleurs dans ton verre.

    Au corps sous la tombe enfermé,
    Que...