Je t'adore à l'égal de la voûte nocturne,
Ô vase de tristesse, ô grande taciturne,
Et t'aime d'autant plus, belle, que tu me fuis,
Et que tu me parais, ornement de mes nuits,
Plus ironiquement accumuler les lieues
Qui séparent mes bras des immensités bleues.
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J'adore la banlieue avec ses champs en friche |
Afin qu'à l'avenir on t'adore, ô Déesse, |
Petit nombril, que mon penser adore, |
Je meure si jamais j'adore plus tes yeux, |
Sous un habit de fleurs, la Nymphe que j'adore, |