• Les dimanches d’été, le soir, vers les six heures,
    Quand le peuple empressé déserte ses demeures
          Et va s’ébattre aux champs,
    Ma persienne fermée, assis à ma fenêtre,
    Je regarde d’en haut passer et disparaître
          Joyeux bourgeois, marchands,

    Ouvriers en habits de fête, au cœur plein d’aise ;
    Un livre est entr’ouvert, près de moi, sur ma...

  • Seul, le coude dans la plume,
    J’ai froissé jusqu’au matin
    Les feuillets d’un gros volume
    Plein de grec et de latin ;

    Car nulle étroite pantoufle
    Ne traîne au pied de mon lit,
    Et mon chevet n’a qu’un souffle
    Sous ma lampe qui pâlit.

    Cependant des meurtrissures
    Marbrent mon corps, que n’a pas
    Tatoué de ses morsures
    Un vampire...

  • Les dimanches d'été, le soir, vers les six heures,
    Quand le peuple empressé déserte ses demeures
    Et va s'ébattre aux champs,
    Ma persienne fermée, assis à ma fenêtre,
    Je regarde d'en haut passer et disparaître
    Joyeux bourgeois, marchands,

    Ouvriers en habits de fête, au coeur plein d'aise ;
    Un livre est entr'ouvert près de moi, sur ma chaise :
    Je...

  • Les roses jaunes ceignent les troncs
    Des grands platanes, dans le jardin
    Où c'est comme un tintement soudain
    D'eau qui s'égoutte en les bassins ronds.

    Nul battement d'ailes, au matin ;
    Au soir, nul souffle couchant les fronts
    Des lis pâlis, et des liserons
    Pâlis au clair de lune incertain.

    Et dans ce calme où la fraîcheur tombe,
    C'est...