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    Morne et seul, je passais mes jours à m'attrister,
    Mais l'esprit du pays m'est venu visiter,
    Et le son de sa voix semblait le chant des brises
    Qui sifflent dans la lande aux bords des pierres grises.

    Il dit : « Je fus un barde, et l'on me chante encor.
    Cette colline verte au-dessous de Ker-Rorh
    Est ma tombe. à ses pieds le torrent se déchaîne....

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    Oh ! blame not the Bard...

    Ne blâmez point la molle rêverie
    Qui m’aide à fuir les pensers glorieux :
    Je ne puis rien aux maux de ma patrie ;
    Je veux du moins en détourner les yeux.

    Festins, où naît l’éclatante saillie,
    Apportez-moi vos plaisirs renaissans :
    La coupe d’or, l’amour et la folie
    Vont désormais inspirer mes...

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    O douce et tendre fleur éclose avec l'aurore
    De son midi brûlant le jour est loin encore,
    Pourquoi t'incliner pâle et triste ainsi que moi ?
    Attends que le soleil ait voilé sa lumière,
    Attends que le trépas ait fermé ma paupière,
    Car je voudrais m'éteindre et passer avec toi !
    Pauvre petite fleur, qui petit causer ta peine ?
    N'as-tu pas des...


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  • Le soleil a doré les collines lointaines ;
    Sous le faîte mouillé des bois étincelants
    Sonne le timbre clair et joyeux des fontaines.

    Un chariot massif, avec deux buffles blancs,
    Longe, au lever du jour, la sauvage rivière
    Où le vent frais de l'Est rit dans les joncs tremblants.

    Un jeune homme, vêtu d'une robe grossière,
    Mène paisiblement l'...