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    Crois moi, jeune Thaïs, la mort n’est point à craindre ;
    Sa faulx se brisera sur l’autel des amours.
    Vas ; nous brûlons d’un feu qu’elle ne peut éteindre.
    Est-ce mourir, dis moi, que de s’aimer toujours ;
    Nos ames survivront au terme de nos jours ;
    Pour s’élancer vers lui par des routes nouvelles,
    Le dieu qui les forma leur prêtera des aîles.
    ...