Nous ne vivons jamais : nous attendons la vie.
VOLTAIRE.
I
Des monts lointains de la jeunesse
Je vois déjà pâlir l’azur :
Le temps m’entraîne avec vitesse,
Et, comme au fond d’un antre obscur,
Son char léger roule, et m’emporte
Sous l’arche sombre de la porte
Qui conduit l’homme à l’âge mûr.
Arche sinistre ! à...