Aidez-moi dans ma fuite, ô les beaux vents fidèles !
    Car je sens remuer en moi mes longues ailes !
    Et sans craindre l’effroi des espaces amers,
    J’obéis à l’appel impérieux des mers !

    Je ne sais où j’irai, ni quel souffle m’emporte…
    ...

 
Oh ! soyez-moi cléments, mes espaces fidèles !
Car je sens remuer en moi mes grandes ailes !
Et je subis ici la volupté du vent,
Moi qui sus l’affronter et le braver souvent.

Vent qui fais s’élever en moi mes larges ailes,
Vent qui sait dominer les vagues...