Oui, je le crois, je suis calme, je suis heureuse.
L’aube a dû rafraîchir mes tempes de fiévreuse.
Viens, je te conterai mon passé, si tu veux.
Et je te parlerai d’abord de ses cheveux.
Ses cheveux la nimbaient, virginale auréole.
Elle ne savait pas que la douceur console.
Ses cheveux blonds étaient plus pâles qu’un reflet,
Et je l’ai...