Sous un souffle qu’emplit l’aube des premiers temps
S’évapore la terre aux verdures nouvelles ;
L’arbre enivré s’incline aux bords des clairs étangs ;
Et les feuilles au ciel battent comme des ailes
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La coupe où sans regret tu versas l’affreux vin La nuit qui scintillait quand nous nous séparâmes La fleur qui mourra loin de tes profonds cheveux |
Éclosion des jeunes âmes ! |
Nous les vivons, les jours d'agonie et de râle ! |
Quelle nuit, ô mon âme ! et quel silence ! Écoute ! Superbe, aux longs échos de ses vingt... |
I Nour-Eddour, le voyant de l'avenir, un soir, |
À chaque porte, en grand costume, |
Un ange sur mon front déploya sa grande aile ; |
Hommes des jours tardifs en germe dans le temps ! |
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