fait en relief, de la main de Michel-Ange

Ce n'est ni marbre, ni porphyre,
Que le corps de ce beau chasseur,
Dont l'haleine d'un mol zéphyre
Évente les cheveux avec tant de douceur.
En cette divine sculpture,

On voit tout ce que la nature
Put...

Cette nuit en dormant d'un somme inquiété,
J'ai toujours combattu de tristes rêveries,
La clarté d'un tison dans une obscurité
M'a fait à l'impourvu paraître des Furies.

Près de moi la Discorde, et l'Infidélité
Montraient leur violence en mille barbaries,
...

Puisque votre Parent ne s'est peu dispensé
De servir de victime au Démon de la guerre :
C'est, ô belle Idalie, une erreur de penser
Que les plus beaux Lauriers soient exempts du tonnerre.

Si la Mort connaissait le prix de la valeur
Ou se laissait surprendre aux...

Séjour mélancolique, où les ombres dolentes
Se plaignent chaque nuit de leur adversité
Et murmurent toujours de la nécessité
Qui les contraint d'errer par les tombes relantes,

Ossements entassés, et vous, pierres parlantes
Qui conservez les noms à la postérité...

Hélas ! mon coeur est plein de rouille,
Que cause ma propriété :
Si j'ai de vos dons, je les souille ;
Mettez-le, Mon Seigneur, dans votre vérité.

Ah ! faites-le passer sous la meule avec l'eau ;
N'épargnez point les coups, mais lavez son ordure ;
Non, ce n'...

Résolution de maître Adam de ne plus aimer son ingrate par la
protestation qu'il en fait à son confesseur

Mon Père à deux genoux j'accuse mes malices,
Avec un repentir profond et solennel,
Et pour ne point tromper votre soin paternel,
Je laisse de Phillis les...

Poet: Adam Billaut

Ne verse point de pleurs sur cette sépulture,
Passant ; ce lit funèbre est un lit précieux,
Où gît d'un corps tout pur la cendre toute pure ;
Mais le zèle du coeur vit encore en ces lieux.

Avant que de payer le droit de la nature,
Son âme, s'élevant au-delà de ses...

Est-il vrai, grand Monarque, et puis-je me vanter
Que tu prennes plaisir à me ressusciter ;
Qu'au bout de quarante ans Cinna, Pompée, Horace,
Reviennent à la mode et retrouvent leur place,
Et que l'heureux brillant de mes jeunes rivaux
N'ôte point leur vieux lustre à mes...

... Je sais ce que je vaux, et crois ce qu'on m'en dit.
Pour me faire admirer je ne fais point de ligue :
J'ai peu de voix pour moi, mais je les ai sans brigue ;
Et mon ambition, pour faire plus de bruit,
Ne les va point quêter de réduit en réduit ;
Mon travail sans...

Si je perds bien des maîtresses,
J'en fais encor plus souvent,
Et mes voeux et mes promesses
Ne sont que feintes caresses,
Et mes voeux et mes promesses
Ne sont jamais que du vent.

Quand je vois un beau visage,
Soudain je me fais de feu,
Mais...