Quand au temple nous serons Agenouillés, nous ferons Les dévots selon la guise De ceux qui pour louer Dieu Humbles se courbent au lieu Le plus secret de l'église.
Mais quand au lit nous serons Entrelacés, nous ferons Les lascifs selon les guises...
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Quand je suis vingt ou trente mois Sans retourner en Vendômois, Plein de pensées vagabondes, Plein d'un remords et d'un souci, Aux rochers je me plains ainsi, Aux bois, aux antres et aux ondes.
Rochers, bien que soyez âgés De trois mil ans, vous ne...
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Quand j'approche de vous, et que je prends l'audace De regarder vos yeux, rois de ma liberté, Une ardeur me saisit, je suis tout agité, Et mille feux ardents en mon coeur prennent place.
Hélas ! pour mon salut que faut-il que je fasse, Sinon vous éloigner...
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Quand nous aurons passé l'Infernale rivière, Vous et moy pour nos maux damnez aux plus bas lieux, Moy pour avoir sans cesse idolâtré vos yeux Vous pour être à grand tort de mon coeur la meurtrière.
Si je puis toujours voir votre belle lumière, Les éternelles nuits...
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Quand quelquefois je pense à ma première vie Du temps que je vivais seul roi de mon désir, Et que mon âme libre errait à son plaisir, Franche d'espoir, de crainte, et d'amoureuse envie :
Je verse de mes yeux une angoisseuse pluie, Et sens qu'un fier regret mon...
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Quand je pouvais me plaindre en l'amoureux tourment, Donnant air à la flamme en ma poitrine enclose, Je vivais trop heureux ; las ! maintenant je n'ose Alléger ma douleur d'un soupir seulement.
C'est me poursuivre, Amour, trop rigoureusement ! J'aime, et je suis...
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Philis, quand je regarde au tems promt et leger Qui derobe soudain nos coulantes années, Je commence à conter les saisons retournées, Qui viennent tous les jours nos beaux jours abreger.
Car ja quarante fois nous avons veu loger Le soleil au Lion des plus longues...
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Quand vous lirez, ô Dames Lyonnoises, Ces miens écrits pleins d'amoureuses noises, Quand mes regrets, ennuis, dépits et larmes M'orrez chanter en pitoyables carmes, Ne veuillez point condamner ma simplesse, Et jeune erreur de ma folle jeunesse, Si c'est erreur. Mais...
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Quand j'aperçois ton blond chef, couronné D'un laurier vert, faire un luth si bien plaindre Que tu pourrais à te suivre contraindre Arbres et rocs ; quand je te vois orné,
Et, de vertus dix mille environné, Au chef d'honneur plus haut que nul atteindre, Et des...
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... Quand mon esprit jadis sujet à ta colère Aux Champ Élysiens achèvera mes pleurs, Je verrai les amants qui de telle misère Goûtèrent tels repos après de tels malheurs, Tes semblables aussi que leur sentence même Punit incessamment en Enfer creux et blême,
A...
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