I
De Pange, le mortel dont l'âme est innocente,
Dont la vie est paisible et de crimes exempte,
N'a pas besoin du fer qui veille autour des rois ;
Des flèches dont le Scythe a rempli son carquois ;
Ni du plomb que l'airain vomit avec la flamme.
Incapable de nuire, il ne voit dans son âme
Nulle raison de crainte, et loin de s'alarmer,
...