Par une nuit d’été, quand le ciel est d’azur,
Souvent un feu follet sort du marais impur.
Le passant qui le voit le prend pour la lumière
Qui scintille aux carreaux lointains d’une chaumière ;
Vers le fanal perfide il s’avance à grands pas,
Tout joyeux ; et bientôt...
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Les parfums les plus doux et les plus belles fleurs |
DERNIERS VERS DE NOURRIT
Le cygne, lorsqu’il sent venir l’heure suprême, |
Tes prunes, fruits d’amphithéâtre, |
Ami, vous avez beau, dans votre austérité, |
Quand je fis connaissance avec votre famille, Je revins ; vous grimpiez encor sur les genoux, |
Février grelottait blanc de givre et de neige ; Notre ciel est pleureur, et le printemps de France, |
Que tu me plais dans cette robe Frêle comme une aile d’abeille, |
Moines de Zurbaran, blancs chartreux qui, dans l’ombre, Quel crime expiez-vous par de si grands remords ? |
Reviens, reviens, ma bien-aimée ! Entre nos cœurs tant de distance ! |