Ô mains d’ambre rosé, mains de plume et d’ouate
Où tremble autant d’esprit que sur la lèvre moite,
Et de rêve que dans l’œil bleu !
Ô mignonnettes mains, menottes à fossettes
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Sur les petits chênes trapus |
Couleuvre gigantesque il s’allonge et se tord, L’eau de source entretient dans ce pré sans rigole |
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Elles se miraient dans son œil : |
Fils de l’air qui les cueille ou bien qui les déterre, |
Elle empoigne comme une main Cœurs... |
Que ce pâtre à jambe de bois Jamais sourire plus narquois |
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Et pourtant, il y vient, poussant leur douce plainte, |