J’écoute en moi des voix funèbres
Clamer transcendentalement,
Quand sur un motif allemand
Se rythment ces marches célèbres.
Au frisson fou de mes vertèbres
Si je sanglote éperdument,
C’est que j’entends des voix funèbres
Clamer...
J’écoute en moi des voix funèbres Au frisson fou de mes vertèbres |
O legs émané
Tout l’antan de gloire |
Jésus descend, marmots, chez vous,
Mettez tous en cette journée,
Et soyez bons, ne pleurez pas...
Il a poussé la grande porte, |
Quand, rêvant de la morte et du boudoir absent, |
Les arbres comme autant de vieillards rachitiques, C’est l’Hiver ; c’est la Mort ; sur les neiges arctiques, |
Reine, acquiescez-vous qu’une boucle déferle Au bosquet de mon cœur, en des trilles de merle, |
C’est un vase d’Egypte à riche ciselure,
Flambantes, des nefs d’or se glissent sans voilure |
Parfois j’ai le désir d’une sœur bonne et tendre, J’ai ce désir très pur d’une sœur éternelle,... |
Pendant que nous lisions Werther au fond des bois, Mais vous êtes restée insensible à ma voix, |
Grave en habit luisant, un grand nègre courbé,
Le triomphal service au buffet dérobé, |