Baudouin Bras de Fer
La mer s’est retirée enfin, comme à regret.
Un pays rude émerge avec ses terres basses
Et s’enfle et vit — tandis qu’...
Baudouin Bras de Fer
La mer s’est retirée enfin, comme à regret. |
C’est un bazar, au bout des faubourgs rouges : Chaque matin, on vend, en ce bazar, |
Avec ton ciel de nacre et d’ambre
Tu rehausses les champs, les prés et les villages, La croupe des chevaux et le soc des charrues, |
À l’orient du pré, dans le sol rêche |
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BELLE SANTÉ
Belle santé, |
En chaque enclos, l’été ; l’hiver, sous chaque toit,
Où la province Mais le brasseur est roi. Sa...
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La rue énorme et ses maisons quadrangulaires Comme un torse de pierre et de métal debout, |
Tatillonnes et frénétiques,
Les sonnettes dansent à l’huis Les sonnettes de la Saint-Guy. On n’entend qu’elles
Dans les ruelles, |
Oh ! ces brumes, au long des torpides semaines ! Les fossés gorgés d’eau, les mares croupissantes, |