Bien qu’elles soient d’un marbre pâle,
Tes mains fines que j’adorai,
Et que jamais la dent du hâle
N’ait pu mordre leur grain nacré ;
Ce c’est pas à quelque statue,
Où l’idéale pureté
Dans la forme se perpétue,
Que tu dérobas leur beauté.
Bien qu’elles soient d’un marbre pâle,
Tes mains fines que j’adorai,
Et que jamais la dent du hâle
N’ait pu mordre leur grain nacré ;
Ce c’est pas à quelque statue,
Où l’idéale pureté
Dans la forme se perpétue,
Que tu dérobas leur beauté.
Elle est charmante, elle est aussi brune que blonde.
Vous la reconnaîtrez, perfide comme l’onde,
À ses cheveux changeant de tons et de parfums.
Lorsque cela me plaît, moi, je les trouve bruns.
Lorsque cela me plaît, je dis : « Sa chevelure
À les reflets d’or...
Ta bouche a deux façons charmantes de causer,
Deux charmantes façons : le rire et le baiser.
Si vous voulez savoir celle que je préfère,
J’aime mieux celle-ci, mais l’autre m’est plus chère.
L’horizon bleu, ceinture immense, étreint la terre
Dont l’âpre Océan vert couvre à moitié le flanc.
L’air dans tout son azur n’a qu’un nuage blanc,
Et la mer a le pouls régulier d’une artère.
Le cormoran, pêcheur morose et solitaire,
Laisse flotter son aile en un...
Obscur et froncé comme un œillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encor d’amour qui suit la fuite douce
Des Fesses blanches jusqu’au cœur de son ourlet.
Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous le vent cruel qui les...