À Gavarni |
Théodore de Banville |
1843 |
French |
La Beauté, fatal aimant,
Est pareille au diamant
Que la fange peut mouiller
Sans le souiller.
Jusqu’au milieu du ruisseau,
L’éclat pur de son berceau
Garde un... |
A Gazelle |
Richard Henry Stoddard |
|
English |
Last night, when my tired eyes were shut with sleep,
I saw the one I love, and heard her speak,—
Heard, in the listening watches of the night,
The sweet words melting from her sweeter lips:
But what she said, or seemed to say, to me
I have forgotten,... |
À George Sand |
Théodore de Banville |
1879 |
French |
George Sand ! ô beauté, cœur, âme, esprit, génie,
Rien n'a troublé jamais ton effort valeureux,
Et ta pensée, en pleurs comme une Iphigénie,
Combattait pour le pauvre et pour le malheureux.
Car tu les as chéris comme une douce mère.
Femme, tu partageas leur deuil... |
A George Sand (I) |
Alfred de Musset |
1834 |
French |
Te voilà revenu, dans mes nuits étoilées, Bel ange aux yeux d'azur, aux paupières voilées, Amour, mon bien suprême, et que j'avais perdu ! J'ai cru, pendant trois ans, te vaincre et te maudire, Et toi, les yeux en pleurs, avec ton doux sourire, Au chevet de mon lit,... |
A George Sand (II) |
Alfred de Musset |
1834 |
French |
Telle de l'Angelus, la cloche matinale Fait dans les carrefours hurler les chiens errants, Tel ton luth chaste et pur, trempé dans l'eau lustrale, Ô George, a fait pousser de hideux aboiements,
Mais quand les vents sifflaient sur ta muse au front pâle, Tu n'as... |
A George Sand (III) |
Alfred de Musset |
1834 |
French |
Puisque votre moulin tourne avec tous les vents, Allez, braves humains, où le vent vous entraîne ; Jouez, en bons bouffons, la comédie humaine ; Je vous ai trop connus pour être de vos gens.
Ne croyez pourtant pas qu'en quittant votre scène, Je garde contre vous... |
A George Sand (IV) |
Alfred de Musset |
1834 |
French |
Il faudra bien t'y faire à cette solitude, Pauvre coeur insensé, tout prêt à se rouvrir, Qui sait si mal aimer et sait si bien souffrir. Il faudra bien t'y faire ; et sois sûr que l'étude,
La veille et le travail ne pourront te guérir. Tu vas, pendant longtemps... |
A George Sand (V) |
Alfred de Musset |
1834 |
French |
Toi qui me l'as appris, tu ne t'en souviens plus De tout ce que mon coeur renfermait de tendresse, Quand, dans nuit profonde, ô ma belle maîtresse, Je venais en pleurant tomber dans tes bras nus ! La mémoire en est morte, un jour te l'a ravie Et cet amour si... |
A George Sand (VI) |
Alfred de Musset |
1834 |
French |
Porte ta vie ailleurs, ô toi qui fus ma vie ; Verse ailleurs ce trésor que j'avais pour tout bien. Va chercher d'autres lieux, toi qui fus ma patrie, Va fleurir, ô soleil, ô ma belle chérie, Fais riche un autre amour et souviens-toi du mien.
Laisse mon souvenir... |
A George Verlaine |
Paul Verlaine |
1870 |
French |
Ce livre ira vers toi comme celui d'Ovide S'en alla vers la Ville. Il fut chassé de Rome ; un coup bien plus perfide Loin de mon fils m'exile.
Te reverrai-je ? Et quel ? Mais quoi ! moi mort ou non, Voici mon testament : Crains Dieu, ne hais personne, et porte... |
À Georges Rochegrosse |
Théodore de Banville |
1843 |
French |
Enfant dont la lèvre rit
Et, gracieuse, fleurit
Comme une corolle éclose,
Et qui sur ta joue en fleurs
Portes encor les couleurs
Du soleil et de la rose !
Pendant ces jours filés d'or
Où tu ressembles encor
À toutes les choses belles,
Le... |
A Georgia Volunteer |
Mary Ashley Townsend |
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English |
Far up the lonely mountain-side
My wandering footsteps led;
The moss lay thick beneath my feet,
The pine sighed overhead.
The trace of a dismantled fort
Lay in the forest nave,
And in the shadow near my path
I saw a soldier’s grave... |
À Gérome |
Théophile Gautier |
1831 |
French |
Dans un café plus noir qu’un antre,
En rang d’oignons sur un bahut,
Six coquins regardent un ventre
Qui danse tout seul le chahut.
Avec ce ventre ferme et lisse
Qu’agite un tordion subtil
Plus d’un galant, sans la police,
Irait bien trinquer du nombril... |
A Girl of Pompeii |
Edward Sanford Martin |
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English |
A public haunt they found her in:
She lay asleep, a lovely child;
The only thing left undefiled
Where all things else bore taint of sin.
Her charming contours fixed in clay
The universal law suspend,
And turn Time’s chariot back,... |
A Girl of Pompeii |
Edward Sanford Martin |
|
English |
A Public haunt they found her in:
She lay asleep, a lovely child;
The only thing left undefiled
Where all things else bore taint of sin.
Her charming contours fixed in clay
The universal law suspend,
And turn Time’s chariot back,... |
A Giulio Perticari |
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Italian |
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A Gloria |
Salvador Díaz Mirón |
1873 |
Spanish |
¡No intentes convencerme de torpeza
con los delirios de tu mente loca!
¡Mi razón es a la par luz y firmeza,
firmeza y luz como el cristal de roca!
¡Semejante al nocturno peregrino
mi esperanza inmortal no mira el suelo:
no viendo más que sombra en el camino,... |
A Good Play |
Robert Louis Stevenson |
1870 |
English |
We built a ship upon the stairs
All made of the back-bedroom chairs,
And filled it full of sofa pillows
To go a-sailing on the billows.
We took a saw and several nails,
And water in the nursery pails;
And Tom said, “Let us also take
An... |
A Good-By |
Ednah Proctor (Clarke) Hayes |
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English |
The Wakening bugles cut the night:
“To horse! To horse! Away!”
And thine the lips that bid me go,
The eyes that bid me stay.
God make me blind for this one hour!
God make me only hear
That hurrying drum,—that cry, “They come!”
And... |
A Goyita |
Alejandro Tapia y Rivera |
1846 |
Spanish |
Goyita de mi alma,
de ti distante,
el dolor atormenta
mi pecho amante.
¡Ah! ¡quién pudiera
recibir en tus brazos
la muerte fiera!
Que para mí más grata
ella sería,
que lo es de ti ausente
la vida mía.
Es la ventura
el vivir... |