Chanson : Lorsque la coquette Espérance...

Lorsque la coquette Espérance
Nous pousse le coude en passant,
Puis à tire-d'aile s'élance,
Et se retourne en souriant ;

Où va l'homme ? Où son coeur l'appelle.
L'hirondelle suit le zéphyr,
Et moins légère est l'hirondelle
Que l'homme qui suit son désir.

Ah ! fugitive enchanteresse,
Sais-tu seulement ton chemin ?
Faut-il donc que le vieux Destin
Ait une si jeune maîtresse !

Collection: 
1834

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  • Sonnet

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    Dans les bois va s'épanouir,
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    Elle sourit avec mystère ;

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    Sentant son calice s'ouvrir,
    Jusque dans le sein de la terre
    Frémit de joie et de désir....

  • Oui, si j'étais femme, aimable et jolie,
    Je voudrais, Julie,
    Faire comme vous ;
    Sans peur ni pitié, sans choix ni mystère,
    A toute la terre
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    Que ma taille ronde,
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  • Vous m'envoyez, belle Emilie,
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  • Non, quand bien même une amère souffrance
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