Des portes du matin l'Amante de Céphale

Des portes du matin l'Amante de Céphale,
Ses roses épandait dans le milieu des airs,
Et jetait sur les cieux nouvellement ouverts
Ces traits d'or et d'azur qu'en naissant elle étale,

Quand la Nymphe divine, à mon repos fatale,
Apparut, et brilla de tant d'attraits divers,
Qu'il semblait qu'elle seule éclairait l'Univers
Et remplissait de feux la rive Orientale.

Le Soleil se hâtant pour la gloire des Cieux
Vint opposer sa flamme à l'éclat de ses yeux,
Et prit tous les rayons dont l'Olympe se dore.

L'Onde, la terre et l'air s'allumaient alentour
Mais auprès de Philis on le prit pour l'Aurore,
Et l'on crut que Philis était l'astre du jour.

Collection: 
1623

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    Ses roses épandait dans le milieu des airs,
    Et jetait sur les cieux nouvellement ouverts
    Ces traits d'or et d'azur qu'en naissant elle étale,

    Quand la Nymphe divine, à mon repos fatale,
    Apparut, et brilla de tant d'attraits...

  • A une Demoiselle qui avoit
    les manches de sa chemise retroussées
    et sales.

    Vous qui tenez incessamment,
    Cent Amans dedans vostre manche,
    Tenez-les au moins proprement,
    Et faittes qu'elle soit plus blanche.

    Vous pouvez avecque raison,
    Usant des...

  • Pleurez mes yeux, et vous fondez en eau,
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    Un jeune enfant, ma chère nourriture
    Vient d'être mis dans cette sépulture.
    Qui le croirait ! c'est le petit Rondeau.
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    Ô vous jadis qui le vîtes...

  • Ce soir que vous ayant seulette rencontrée,
    Pour guérir mon esprit et le remettre en paix
    J'eus de vous, sans effort, belle et divine Astrée,
    La première faveur que j'en reçus jamais.

    Que d'attraits, que d'appas vous rendaient adorable !
    Que de traits, que de feux...

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