A deux frères mineurs

Huitain

Mes beaux pères religieux,
Vous dînez pour un grand merci ;
Ô gens heureux ! ô demi-dieux !
Plût à Dieu que je fusse ainsi !
Comme vous, vivrais sans souci ;
Car le voeu qui l'argent vous ôte,
Il est clair qu'il défend aussi
Que vous payiez jamais votre hôte.

Collection: 
1520

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  • Huitain

    Mes beaux pères religieux,
    Vous dînez pour un grand merci ;
    Ô gens heureux ! ô demi-dieux !
    Plût à Dieu que je fusse ainsi !
    Comme vous, vivrais sans souci ;
    Car le voeu qui l'argent vous ôte,
    Il est clair qu'il défend aussi
    Que vous...

  • Si la beauté se perd en si peu d'heure,
    Faites m'en don tandis que vous l'avez ;
    Ou s'elle dure hélas ! vous ne devez
    Craindre à donner un bien qui vous demeure.

  • Au bon vieux temps que l'amour par bouquets
    Se démenait, et, par joyeux caquets,
    La femme était trop sotte et trop peu fine :
    Le temps depuis qui tout fine et affine
    Lui a montré à faire ses acquêts.

    Lors les seigneurs étaient petits nacquets* :
    D'aulx et d'...