Je rêvai qu’une était morte en un pays étrange.
Loin de toute main accoutumée,
Et ils avaient cloué les planches au-dessus de sa face,
Les paysans de ce pays,
Et, émerveillés, ils avaient planté dans sa solitude
Un cyprès et un if.
Je vins et j’écrivis sur une croix de bois
(Un homme n’avait rien de mieux à faire) :
« Elle était plus belle que ton premier amour,
Cette dame qui dort sous les arbres »,
Et je levai les yeux vers les douloureuses étoiles, là-haut
Et j’entendis passer les brises douloureuses.
Je rêvai qu’une était morte en un pays étrange.
Loin de toute main accoutumée,
Et ils avaient cloué les planches au-dessus de sa face,
Les paysans de ce pays,
Et, émerveillés, ils avaient planté dans sa solitude
Un cyprès et un if.
Je vins et j’écrivis sur une croix de bois
(Un homme n’avait rien de mieux à faire) :
« Elle était plus belle que ton premier amour,
Cette dame qui dort sous les arbres »,
Et je levai les yeux vers les douloureuses étoiles, là-haut
Et j’entendis passer les brises douloureuses.