Sur les Blessures de l’Institut

 
Il est donc vrai, Français ! ô Paris ! quel scandale !
Quoi ! déjà subir un affront ;
Laisseras-tu voiler, par une main vandale,
Les cicatrices de ton front ?
Juillet, il est donc vrai qu’on en veut à tes fastes,
Au sang épanché de ton cœur ?
Badigeonneurs maudits ! nouveaux iconoclastes !
Respect au stygmate vainqueur !

Collection: 
1830

More from Poet

  • À LÉON CLOPET, architecte.

    "Voici, je m'en vais faire une chose nouvelle
    qui viendra en avant ; et les bêtes des champs,
    les dragons et les chats-huants me glorifieront."
    La Bible.

    Quand ton Petrus ou ton Pierre
    N'avait pas même une pierre
    Pour se...

  • J'habite la montagne et j'aime à la vallée.
    LE VICOMTE D'ARLINCOURT.

    Ô toi, dont j'avais fait l'emplette
    Pour danse au bois neige-noisette !
    L'as-tu toujours, ma Jeanneton,
    Ton jupon blanc, ton blanc jupon ?

    Pour quelque muscadin, matière à comédie,
    Ne...

  • La faim mit au tombeau Malfilâtre ignoré.
    GILBERT.

    À mon air enjoué, mon rire sur la lèvre,
    Vous me croyez heureux, doux, azyme et sans fièvre,
    Vivant, au jour le jour, sans nulle ambition,
    Ignorant le remords, vierge d'affliction ;
    À travers les parois d'une...

  • (à Gérard, poète)

    Sous le soleil torride au beau pays créole,
    Où l'Africain se courbe au bambou de l'Anglais,
    Encontre l'ouragan, le palmier qui s'étiole
    Aux bras d'une liane unit son bois épais.

    En nos antiques bois, le gui, saint parasite,
    Au giron d'une...

  • À André Borel.

    Pauvre bougre !
    JULES JANIN.

    Là dans ce sentier creux, promenoir solitaire
    De mon clandestin mal,
    Je viens tout souffreteux, et je me couche à terre
    Comme un brute animal.
    Je viens couver ma faim, la tête sur la pierre,
    Appeler le...